RÉCIT – L’Algérie a fermé dimanche son espace aérien aux avions militaires français, point d’orgue d’une crise qui couve depuis des mois.
Alger
L’heure n’est plus «aux coups de fil chaleureux», pour reprendre l’expression de leurs entourages respectifs. Il n’y a pas si longtemps, côté algérien comme côté français, on se félicitait des «excellentes» relations entre les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron. Même si les autres aspects de la relation bilatérale ne fonctionnaient pas, on laissait entendre que ce n’était pas si grave tant que les chefs s’entendaient. Mais cette époque semble désormais bel et bien révolue.
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À l’origine de la crise: des propos tenus par Emmanuel Macron lors d’une rencontre, jeudi, avec de jeunes descendants de protagonistes de la guerre d’Algérie (1954-1962). Au cours de la discussion, selon un article du journal Le Monde qui n’a pas été démenti, le président a appuyé sur deux points sensibles: la légitimité historique des tenants du pouvoir et la place de l’armée dans l’édifice algérien.
Il a notamment évoqué «un système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle
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