Radosavljevic licencié par Provence Rugby après ses propos racistes


Le demi de mêlée du club de Pro D2 a été licencié par son employeur suite à ses propos racistes envers un adversaire.

La fin du feuilleton. Ludovic Radosavljevic, le demi de mêlée de Provence Rugby, le club de Pro D2 d’Aix-en-Provence, a été licencié suite aux propos racistes qu’il avait reconnu avoir tenus à l’encontre d’un joueur de Nevers, a appris mercredi l’AFP auprès du club, confirmant une information de La Provence. Le 3 septembre, lors de la 2e journée du championnat de Pro D2 entre le club aixois et Nevers (26-23), l’ancien joueur de Clermont et Castres s’en était pris verbalement à Chris Ambadiang au cours d’une fin de match houleuse.

« Cela ne fait pas partie de mes valeurs ni de celles que je transmets à mes enfants, je reste un humain qui fait des erreurs et j’apprends de celles-ci »

Ludovic Radosavljevic

Sans nommer le fautif, l’ailier camerounais avait ensuite affirmé sur les réseaux sociaux avoir été traité de «mangeur de bananes». «Rado», 32 ans, s’était lui-même dénoncé trois jours plus tard en qualifiant ses propos «d’inacceptables». «Cela ne fait pas partie de mes valeurs ni de celles que je transmets à mes enfants, je reste un humain qui fait des erreurs et j’apprends de celles-ci», avait-il conclu dans un message publié sur son compte Instagram.

Préalablement à ce licenciement, Provence Rugby avait précisé dans un communiqué qu’il allait «rencontrer son joueur et mettre en place des sanctions à la hauteur de la gravité des faits». Outre le verdict du club, Radosavljevic a été sanctionné le 16 septembre par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) à «26 semaines de suspension de matches de compétition officielle».

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Si cette peine est historique «compte-tenu de la particulière gravité de la situation et de la nature des faits», elle est deux fois moindre que la sanction maximale encourue, en raison notamment de «la reconnaissance spontanée des faits par le joueur», de «son casier disciplinaire vierge et de l’expression de remords avant l’audience et à l’audience», avait alors précisé la LNR.



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