Premier plan national contre la prostitution des mineurs


Aujourd’hui, entre 7 000 et 10 000 mineurs sont concernés en France par la prostitution. C’est pour protéger ces victimes que le Gouvernement lance le premier plan national contre la prostution des mineurs.

Ce phénomène de prostitution des mineurs, présent sur tout le territoire, touche surtout des jeunes filles, âgées de 15 à 17 ans, avec un point d’entrée dans la prostitution de plus en plus tôt, se situant entre 14 et 15 ans pour plus de la moitié d’entre elles.

Ces mineurs, issus de tout milieu social, ont souvent en commun :

  • d’avoir été victimes ou confrontés à de la violence, notamment intrafamiliale, avant d’entrer dans le système prostitutionnel ;
  • de ne pas se considérer comme des victimes et de banaliser leur conduite.

Pire, ces mineurs valorisent les nombreux effets bénéfiques de leur pratique : autonomie financière, réponse aux besoins fondamentaux d’affection et d’attention, sentiment de reprendre le contrôle de sa vie, impression d’appartenir à un groupe. Ces mineurs se trouvent pourtant en danger, tant physiquement que psychologiquement.

Mieux repérer les enfants victimes de ce fléau

Dans le cadre du plan contre les violences faites aux enfants du 20 novembre 2019, Adrien Taquet secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, a confié en 2020 à Catherine Champrenault, procureure générale près de la cour d’appel de Paris, la présidence d’un groupe de travail sur la prostitution des mineurs.

C’est sur ce travail collectif que le Gouvernement s’est appuyé pour construire ce premier plan national contre la prostitution des mineurs, dont l’objectif est de pouvoir mieux repérer les enfants victimes de ce fléau – car ce sont bien des victimes -, les accompagner dans une reconstruction de leur parcours de vie, mieux réprimer les clients et les proxénètes.

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Ce plan, lancé dès 2021, se déploiera dans son intégralité en 2022, avec un engagement financier de 14 millions d’euros.

5 priorités

– ouvrir les yeux ;

– être plus vigilants ;

– protéger les victimes ;

– accélérer les procédures contre les auteurs ;

– s’organiser pour répondre aux défis.

Retrouvez le détail sur :

solidarites-sante.gouv.fr



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