pourquoi les World’s 50 Best boudent-ils la France?


DÉCRYPTAGE – Le classement décrié mais influent des meilleurs restaurants du monde a consacré mardi soir, à Anvers, Noma, de René Redzepi (Copenhague). La première table tricolore ne pointe qu’à la 23e place.

Mauvais temps pour la gastronomie française. Si elle semblait enfin réconciliée avec les World’s 50 Best lors de sa dernière édition, en juin 2019, à Singapour, qui avait vu non seulement le sacre du Mirazur, de Mauro Colagreco (Menton), mais aussi les jolis classements d’Arpège (8e), Septime (15e), Alain Ducasse au Plaza Athénée (16e) et Alléno au Pavillon Ledoyen (25e), le cru 2021 présenté mardi à Anvers risque de remettre de l’eau dans le gaz.

700 invités internationaux – chefs (les primés reconnaissables à leur écharpe rouge), journalistes d’une bonne centaine de médias et gourmets -, ravis de se retrouver, étaient réunis en tenue de cocktail sur le tapis rouge du Flanders Meeting & Convention Center pour assister à ces autoproclamés «Oscars de la gastronomie», lancés en 2002 par la revue britannique Restaurant, désormais propriété du groupe William Reed. La cérémonie, riche en sons (un orchestre symphonique était installé sur scène) et lumières, souffrait pourtant d’une totale déshumanisation

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