Pourquoi les féministes combattent le concept d’aliénation parentale


ALIÉNATION PARENTALE, LE TERME DE LA DISCORDE (2/3) – Ce concept, de plus en plus utilisé par les parents qui ne voient plus leurs enfants, suscite l’extrême frilosité de la justice… et des défenseurs de la cause des femmes. Explications.

«Les juges sont très frileux à l’idée d’employer le terme d’aliénation parentale», remarque maître Olivier Ferri, avocat au barreau de Toulon qui, en vingt ans de carrière, s’est occupé de 50 dossiers dans lesquels un père ou, plus rarement, une mère l’invoquait. «Ils préfèrent parler d’obstacle aux bonnes relations entre l’un des parents et l’enfant. Ils décrivent en fait l’aliénation. Mais en tournant autour du pot.»

Si les magistrats hésitent longuement avant d’user d’un «terme aussi outrecuidant» (Frédérique Bozzi, première conseillère à la chambre civile de la Cour de cassation), c’est qu’en 2018 le ministère de la Justice a publié une note sur son «caractère controversé et non reconnu». Et ce en réponse à la demande de la sénatrice et ex-ministre de François Hollande, Laurence Rossignol, qui lui enjoignait de diffuser «des instructions» visant à en «proscrire l’utilisation» afin qu’il soit considéré comme «un moyen de la défense irrecevable quelles que soient les circonstances.»

Laurence

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