Nairy Baghramian, équilibriste de la sculpture


Dès la première salle, le vide désarçonne. Ici ne réside qu’une seule sculpture : un cordage, comme celui des mises à distance installées pour protéger les tableaux des musées. Mais au mur, aucune œuvre. Seulement ce fil tendu en aluminium, orné de perles bleues et de tubes chromés, qui interdit et trouble – sur lequel on s’appuierait, rien que pour lui attribuer une fonction… Nairy Baghramian a relevé son pari. Car déjà les langues se délient, les regards se froncent. Aussi a-t-elle intitulé son exposition « Parloir », en référence à ces salons de réception mondains et aux salles de conversation pour détenus. C’est une invitation au dialogue.

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