Moscou confirme le rapprochement avec des «sociétés privées russes», mais nie toute implication


En marge de l’Assemblée générale à l’ONU, le ministre russe des Affaires étrangères a assuré que les autorités russes n’étaient pas impliquées dans cette décision «légitime» des autorités maliennes.

Les autorités maliennes ont bien approché «des sociétés privées russes», déclare Moscou. En marge de l’Assemblée générale à l’ONU à New York, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a confirmé l’existence de pourparlers entre le pays d’Afrique subsaharienne et les sociétés de mercenaires russes, ce que plusieurs sources de renseignement affirmaient depuis quelques semaines, et que le gouvernement malien avait lui-même évoqué.

D’une source française proche du dossier, la junte au pouvoir à Bamako étudiait la possibilité de conclure avec Wagner un contrat sur le déploiement d’un millier de paramilitaires russes au Mali moyennant finances, pour former ses forces armées et assurer la protection des dirigeants. La France s’est montrée très ferme sur le sujet : la présence de mercenaires de Wagner sur le territoire malien ne serait pas tolérée, sous peine de retrait des 5000 soldats actuellement déployés au Sahel.

Mi-septembre, le ministère malien de la Défense avait lui-même admis mener des pourparlers avec la sulfureuse société russe. «Nous n’avons rien signé avec Wagner, mais nous discutons avec tout le monde», avait-il déclaré. Samedi, Sergueï Lavrov a confirmé ces déclarations tout en affirmant que Moscou n’était en rien impliqué dans les discussions. «Il s’agit d’une activité exercée sur une base légitime», a estimé le ministre russe en conférence de presse, et «nous n’avons rien à voir avec cela».

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