Mohamed El Khatib avec la fondation Abbé Pierre : « Un travail artistique abouti peut redonner de la dignité »


Quelle est l’histoire de « C’est pas du luxe ! », festival co-organisé par La Garance – Scène nationale de Cavaillon, l’association Le Village, Emmaüs France et la fondation Abbé Pierre ? Quels sont ses buts ?

Frédérique Kaba, directrice des missions sociales à la fondation Abbé Pierre

Frédérique Kaba, directrice des missions sociales à la fondation Abbé Pierre

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Frédérique Kaba : Au départ, c’est un moyen pour nous d’accompagner de manière alternative les personnes qui sont en situation d’exclusion ou de précarité, et de leur permettre, par le biais d’un projet artistique, de s’exprimer, de construire avec des artistes exigeants des œuvres qui vont être présentées pendant le festival. 600 festivaliers (artistes, personnes accompagnées, travailleurs sociaux…) se retrouvent autour d’une soixantaine d’œuvres. Deux objectifs : le premier, permettre aux personnes accompagnées de rencontrer des artistes et de travailler avec eux pendant un à deux ans. Le deuxième, c’est faire évoluer le regard sur des personnes qui ont eu un parcours compliqué, chaotique, douloureux. Et de reconnaître les compétences qu’ils sont capables de mobiliser, qu’ils peuvent développer au contact d’artistes.

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