Malgré l’affaire Vivendi, Ubisoft ne ferme pas la porte à une tentative de rachat



Certes, un rachat d’Activision Blizzard était clairement inattendu mais malgré tout, s’il y avait bien un « gros tiers » qu’on pensait clairement réfractaire à une tentative de rachats, c’était Ubisoft tant on se souvient de la tentative avortée d’OPA par Vivendi/Bolloré, ayant tout de même coûté au clan Guillemot la branche Gameloft.

Et pourtant. Alors que les annonces d’acquisitions se multiplient et qu’on ne s’étonne même plus de voir des chèques de plusieurs dizaines de milliards de dollars, Yves Guillemot a indiqué lors d’une conférence faite aux actionnaires ne pas vouloir fermer la porte à une tentative de rachat d’Ubisoft, précisant que toute offre serait examinée en détails par son conseil d’administration. Bien sûr, en parallèle, ça rassure les marchés en déclarant que la boîte a les épaules suffisamment larges pour rester indépendant, preuve avec les derniers résultats financiers certes en légère baisse (pas de nouveau Assassin’s Creed en 2021 on rappelle, et de nombreux reports), mais suffisamment dans le vert avec toujours une audience importance.

D’ailleurs, faute de parler ventes concrètes, on nous ajoute que les dépenses (DLC & micro-transactions) sont pour Far Cry 6 en hausse de 30 % par rapport à Far Cry 5, et de plus de 400 % pour Riders Republic par rapport à Steep.

Enfin, alors que se prépare pour la prochaine année fiscale (avant la fin mars 2023) plusieurs sorties dont Mario + The Lapins Crétins : Sparks of Hope, Avatars : Frontiers of Pandora et Skull & Bones (enfin…), le manque de nouveaux titres en 2021 n’a aucunement causé du tort à la boîte : plus de 60 % du CA d’avril à décembre 2021 viennent de leurs anciennes productions (vive les promos).

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