«L’urgence pour la droite: élever le niveau»


L’éditorial du Figaro, par Vincent Trémolet de Villers.

La France n’est pas une arrière-boutique. Il faudrait que Les Républicains comprennent enfin cette vérité première. Un grand peuple politique se moque des querelles de procédures, des batailles d’adhésions, des disputes de parrainages. Les électeurs de droite encore plus. Qui peut croire qu’ils sont hantés par les modalités d’un congrès déjà plus poussif que ceux dont les socialistes avaient le secret? Il manque la voix profonde, malicieuse et rocailleuse de Denis Tillinac pour rappeler, avec talent et autorité, aux prétendants du 4 décembre qu’il leur faut parler d’une seule chose: la France.

«Notre vieux pays a perdu ses ancrages. Ça se voit, ça se sent, ça s’entend dès qu’on se hasarde hors du Quartier latin ou du faubourg Saint-Honoré», écrivait le romancier il y a quelques années. L’affaissement s’exprime chaque jour un peu plus dans l’infiniment tragique – la décapitation, il y a un an, d’un professeur par un jeune islamiste dans une banlieue paisible – comme dans le bêtisier technocratique

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 52% à découvrir.

La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Source link

Lire aussi article :  Covid-19 : point de situation du Premier ministre