ENQUÊTE – Confrontés au révisionnisme décolonial et à la censure historique au prétexte de ménager les sensibilités des minorités, des professeurs d’université, en Grande-Bretagne et dans le Commonwealth, ont entrepris de «récupérer l’histoire» et de résister à «l’effacement». À Oxford, la statue de Cecil Rhodes a déjà sauvé sa tête.
Correspondant à Londres
Confrontés au révisionnisme décolonial et à la censure historique au prétexte de ménager les sensibilités des minorités, des professeurs d’université, en Grande-Bretagne et dans le Commonwealth, ont entrepris de «récupérer l’histoire» et de résister à «l’effacement». À Oxford, la statue de Cecil Rhodes a déjà sauvé sa tête.
Il a vacillé sur son socle mais tient toujours bon sur ses jambes. Finalement, Cecil Rhodes ne sera pas déboulonné. Sa statue restera au centre de la façade de l’Oriel College à Oxford. Un consensus s’était pourtant dégagé pour faire tomber la représentation de l’«impérialiste britannique», bienfaiteur de l’institution. Mais l’affaire s’est révélée trop compliquée. On en est donc resté aux «bonnes» intentions.
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Taillée dans de la pierre de Portland, la statue trône au-dessus du porche, flanquée plus bas par deux souverains qui se passèrent le relais au moment où le bâtiment fut édifié, Edouard VII et George V. «Grâce à la généreuse munificence de
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