Louise Vendel, le trompe-l’œil en liberté


Deux grandes feuilles accrochées au mur, quelques céramiques sur une table, et pas grand-chose d’autre. Lorsqu’elle nous reçoit, Louise Vendel (née en 1993) est sur le point de déménager l’atelier où elle travaille depuis décembre. C’est la règle du jeu de la Villa Belleville : les jeunes artistes s’y installent pour trois à six mois, avant de repartir pour une nouvelle résidence, un nouveau lieu de création. Pour elle, ce sera un atelier collectif à Montreuil, de façon pérenne – une bonne nouvelle, les temps sont durs pour les jeunes plasticiens. Mais Louise, on s’en rend compte rapidement, est plutôt chanceuse : fille d’architectes parisiens, elle naît avec des crayons dans les mains et passe des après-midis aux ateliers pour enfants du musée des Arts décoratifs à l’ENSAD (École nationale supérieure des Arts Décoratifs). Régulièrement, elle s’échappe à la campagne chez ses grands-parents vendéens ou dans la maison de sa mère dans les Cévennes, et entreprend volontiers de longues randonnées, quand elle n’est pas en plein combat d’escrime.

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