Les plus beaux musées du monde : le Mori Art Museum de Tokyo


Serait-ce le plus haut musée du monde ? Culminant à 238 mètres, le gratte-ciel Roppongi Hills Mori Tower abrite au 53e étage le Mori Art Museum, en plein cœur du quartier ultra-contemporain de Roppongi – dont le nom signifie « six arbres » et où l’une des araignées géantes de Louise Bourgeois tisse sa toile sous les flashs stupéfaits des touristes. On s’y presse pour arpenter d’ambitieuses expositions temporaires et des accrochages de la collection permanente, sans manquer évidemment de contempler sa vue panoramique sur la ville et les détails de son architecture remarquable.

Ce qu’il faut savoir

Fondé par l’homme d’affaires Minoru Mori, richissime magnat japonais de l’immobilier, le musée prend place au sein de son plus grand projet – Roppongi Hills, livré en 2003 –, et s’étend sur les deux derniers étages de la très luxueuse tour principale. L’architecte en charge des espaces intérieurs, Richard Gluckman, est également à l’origine du musée Picasso de Malaga, du Philadelphia Museum of Art ou encore de l’extension du Whitney de New York – bref, une pointure. Côté programmation, le musée voit grand et large, et se consacre à la fois à l’art contemporain, au design, à la mode : on a pu y voir des expos sur le rôle de l’art durant les catastrophes, sur l’artiste Chiharu Shiota, sur l’architecture japonaise et son influence dans le monde, sur Leandro Erlich… Actuellement, le musée réunit 16 artistes femmes de plus de 70 ans (Anna Boghiguian, Miriam Cahn, Lili Dujourie…).

À ne pas rater

Régulièrement, le Mori organise des accrochages thématiques de sa collection (en ce moment, les lignes, avec trois artistes dont Yayoi Kusama), qui compte 460 œuvres de stars comme Ai Weiwei ou Yoko Ono, mais aussi d’artistes asiatiques moins connus en Europe et que l’on découvrira avec curiosité, comme Song Hyun-Sook ou Jakarta Wasted Artists.

L’accueil du Mori art museum

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Mori Art center, le Digital museum de Teamlab

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© Photo Camille Moirenc / Hemis

Mori Art center, le Digital museum de Teamlab

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© Photo Camille Moirenc / Hemis



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