Les mondes délicieusement désenchantés de Genesis Belanger


Il y a, chez Genesis Belanger (née en 1978), quelque chose qui nous rappelle la pop star Lana del Rey. Un goût commun pour les décors et les accessoires rétro, les ongles longs, les mises en scène désenchantées, la mélancolie amoureuse… En résumé, un univers profondément américain, hollywoodien même, comme pavé d’indices sortis d’un film d’Alfred Hitchcock. Et qui, par la magie de l’impérialisme culturel des États-Unis, parle à tout le monde. C’est pourquoi on se sent d’emblée en terrain connu dans son exposition « We were never friends », enveloppante comme un décor de théâtre. Toutes ses œuvres prenant la forme de meubles et d’objets communs, l’artiste basée à Brooklyn donne à l’espace une très forte impression domestique, terreau fertile d’une fiction que l’on tricotera nous-mêmes.

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