Le Monument du Pakistan : de la pierre fleurit la paix



À l’aube ou au crépuscule, éclairé de l’intérieur, le Monument du Pakistan est une fleur qui éclot ou un vaisseau spatial qui ouvre ses portes à l’inconnu. Inspiré de l’architecture moghole – dont le plus bel exemple est le Taj Mahal –, il trône au-dessus d’Islamabad avec une solide vocation : incarner l’unité du pays, toujours en proie à l’instabilité politique.

Ce qu’il faut savoir

Lors de la partition des Indes en 1947, deux États distincts émergent, l’un à majorité hindoue, l’Inde, et l’autre musulman, le Pakistan. Si sa religion dominante est l’islam, le pays est composé d’une mosaïque de peuples et, depuis sa création, il fait face à des coups d’État successifs, des guerres civiles ainsi qu’à des conflits avec son voisin indien.

Dessiné par l’architecte pakistanais Airf Masoud, le Monument du Pakistan est inauguré  en 2007, sous l’impulsion du ministère de la Culture. Son emplacement sur la colline du parc de Shakarparian, qui domine les villes d’Islamabad et Rawalpindi, le rend visible depuis toute la métropole. Sa forme est celle d’une fleur gigantesque et minimaliste, dont les quatre grands pétales symbolisent quatre groupes ethno-linguistiques présents au Pakistan : les Pendjabis, les Baloutches, les Sindhis et les Pachtounes. Trois pétales plus petits incarnent quant à eux les minorités. Tous convergent au centre vers une structure en granit noir sertie d’étoiles qui symbolise la patrie.

Où le voir ?

Le Monument du Pakistan est érigé sur la colline verdoyante du parc Shakarpatian à Islamabad, ville nouvelle et capitale du pays depuis 1967. Un musée de cire représentant des événements historiques de la nation lui est adjoint.



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