le corps d’un jeune homme disparu en 2008 retrouvé 13 ans plus tard


La disparition de cet orphelin de 20 ans n’avait fait l’objet d’aucun signalement, ni à la police, ni à la gendarmerie.

Treize ans après le dernier signe de vie donné par un jeune homme de 20 ans dans le Var, sa voiture et des ossements ont été découverts mardi à Sainte-Croix-du-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence), élucidant sans doute une disparition qui n’avait jamais été signalée.

L’épave d’une Peugeot 205 blanche et des ossements à proximité du véhicule ont été retrouvés par hasard mardi par un promeneur cherchant un raccourci, selon une source proche de l’enquête. La carcasse de la voiture, invisible depuis la route, se trouvait dans un ravin difficilement accessible, à 20 mètres en contrebas, dans une sortie de virage en épingle à l’entrée du village touristique de Sainte-Croix-du-Verdon, a détaillé la même source.

Si les résultats des analyses des ossements envoyés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ne seront connus que dans plusieurs mois, les enquêteurs estiment que les ossements sont sans doute ceux du propriétaire de la Peugeot 205, d’autant qu’un courrier d’employeur lui étant adressé a été retrouvé dans la voiture. Paradoxalement, le véhicule n’a jamais été signalé comme volé et sa plaque d’immatriculation est associée à un homme qui lui-même n’a jamais été porté disparu, a précisé une source judiciaire au journal La Provence.

Aucun signalement aux autorités

Sa disparition, il y a treize ans, n’avait fait l’objet d’aucun signalement, ni à la police, ni à la gendarmerie. Seul son oncle avait publié un avis sur le site www.personnedisparue.com. Ce jeune homme, âgé de 20 ans au moment de sa disparition, en 2008, vivait à l’époque chez son oncle et sa tante à Pourrières, dans le Var, et selon des sources concordantes, il n’était pas connu de la justice.

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«Orphelin, le jeune garçon vadrouillait facilement entre plusieurs membres de sa famille et n’avait visiblement pas d’adresse fixe», a précisé la source proche de l’enquête. «À l’époque, les procédures de disparitions d’adultes, ou du moins de personnes majeures, n’étaient pas forcément toujours suivies», a relevé la même source : «Contactée récemment, la famille n’a pas évoqué de tendance suicidaire et a confirmé qu’aucune démarche n’avait été entreprise à l’époque auprès des autorités et des forces de l’ordre». Une enquête a été ouverte par le parquet de Digne-les-Bains afin de déterminer les causes du décès.



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