Les prix du blé étaient stables, lundi à la mi-journée, tout comme l’euro, qui avait cessé de progresser face au dollar.
Après avoir progressé de nouveau, lundi en début de séance face à un dollar faible, délaissé par les investisseurs, la monnaie unique baissait légèrement à la mi-journée, autour de 1,1277 dollar. Les cours du blé, eux, ont cédé du terrain à Chicago, avec des prises de profits au terme d’une semaine de hausse. D’une manière générale, le marché était surtout très calme, dans l’attente de plusieurs rapports prévus cette semaine : FranceAgriMer, mercredi, avant un rapport mensuel du ministère américain de l’agriculture, jeudi. Ils pourraient apporter de nouvelles indications sur les conséquences de la sécheresse en Russie, dont les prévisions de récoltes ont été revues à la baisse, ces derniers temps.
En France, les pluies ont fait du bien dans certaines régions la semaine dernière, mais elles étaient encore « très hétérogènes », soulignait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel. Ainsi, les pluies ont été assez nombreuses sur les cultures du Grand-Est, où la situation hydrique était critique, mais il n’a pas plu ou très peu sur un quart Nord-Ouest, notamment en Normandie et dans les Hauts-de-France, soulignait Gautier Le Molgat.
Peu avant 12h45 (10h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé était inchangée sur l’échéance de septembre à 186,75 euros, tout comme sur l’échéance de décembre à 188,50 euros, dans un marché extrêmement calme, avec seulement 3 700 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était inchangée sur le contrat d’août à 169,50 euros, mais progressait sur novembre à 165,75 euros, pour une soixantaine de lots échangés.