La pépite cachée dans « Robert Doisneau. Portraits d’artistes et vues de Lyon »


70 photographies de Robert Doisneau et 31 œuvres de Jean Couty explorent deux thématiques dans cette exposition du musée situé place Henri Barbusse : les portraits et ateliers d’artistes, et les vues de Lyon. Parmi les clichés du célèbre photographe français, une vingtaine d’inédits. Les vues de Lyon, notamment, n’ont pour la plupart jamais été tirées, et donc exposées ! S’y reflète la capitale des Gaules durant l’après-guerre, en pleine reconstruction et mutation. La première partie de l’exposition est quant à elle consacrée aux portraits d’artistes, capturés par Doisneau. Braque, Foujita, Wolinski, Hockney, Sempé, Poliakoff, Vasarely, Niki de Saint Phalle… Toutes et tous sont passés devant son objectif !

La pépite à voir absolument

Parmi ces portraits, celui de Picasso – « le meilleur modèle » selon le photographe – tiré en 1952 captive par son apparente spontanéité. Le goût de Doisneau pour la mise en scène y est évident, mais la pose du peintre semble malgré tout imprévue, saisie par hasard par le photographe. C’est comme si ces pains, qui ressemblent au premier coup d’œil à deux énormes mains, n’avaient pas été soigneusement disposés par Doisneau tandis que Picasso déjeunait avec sa compagne Françoise Gilot. Autour de l’artiste, une cuisine sobre et intemporelle laisse entendre que, comme le disait Robert Doisneau, « le génie peut habiter le corps d’un quidam ».

Vue de l’exposition « Robert Doisneau. Portraits d’artistes et vues de lyon » au musée Jean Couty

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Vue de l’exposition « Robert Doisneau. Portraits d’artistes et vues de lyon » au musée Jean Couty

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Vue de l’exposition « Robert Doisneau. Portraits d’artistes et vues de lyon » au musée Jean Couty

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