La Biennale de Lyon en 10 œuvres inoubliables – ou pourquoi il faut absolument y aller cette année !


1. La plus monumentale : Hans Op de Beeck

Hans Op de Beeck, We Were the Last to Stay

Hans Op de Beeck, We Were the Last to Stay, 2022

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Installation in situ, matériaux divers • © Adagp, Paris, 2022. Photo : Blandine Soulage

C’est, sans nul doute, l’œuvre la plus marquante de cette 16e édition. Déjà, de par sa taille : en s’emparant entièrement d’un hangar des anciennes usines Fagor (dont les espaces s’étendent sur 29 000 mètres carrés en tout), le Belge Hans Op de Beeck (né en 1969) frappe un très grand coup. We Were the Last to Stay (2022) est plus qu’une œuvre immersive : c’est carrément un morceau de ville à échelle 1 – ou, plus exactement, un camping –, avec ses voitures garées, ses caravanes, ses bancs, ses sculptures publiques, ses arbres… Entièrement peint en gris, du sol au plafond et jusqu’au plus petit détail, cet environnement figé nous évoque un décor de théâtre ou de boule à neige, bercé de mélancolie. Attentif, le regard s’arrête sur des jouets d’enfants laissés en bazar, une chaise renversée, des bougies laissées au pied d’une Vierge Marie comme en souvenir d’un disparu, un carton à pizza sur une table… Autant d’accessoires émouvants, banals ou riants, traces tangibles de nos vies qui passent bien trop vite.

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