«J’irai aussi présenter ma candidature à l’UDI et aux centristes», annonce Valérie Pécresse


La présidente de la région Île-de-France pense que la droite doit «s’élargir» et «rassembler très largement» en vue de l’élection présidentielle de 2022.

Samedi, les adhérents Les Républicains ont fait leur choix. Lors d’un vote à distance, 58% d’entre eux ont choisi l’option du congrès à deux tours pour choisir le candidat de la droite qui les représentera à l’élection présidentielle de 2022. Seuls les militants LR auront la possibilité de voter lors de cet événement qui se tiendra le 4 décembre. Une décision qui ferme donc la porte à une participation des militants des partis alliés des Républicains, comme l’UDI. Et qui ne satisfait pas un certain nombre de personnalités de droite et du centre, qui plaidaient pour un processus plus ouvert.

C’est le cas de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Invitée ce matin sur BFMTV, celle qui souhaite représenter la droite et le centre à l’élection présidentielle a eu «un petit mot» pour ses «alliés centristes qui ne pourront pas participer à cette élection». «J’irai aussi présenter ma candidature à l’UDI et aux centristes», a annoncé la présidente de la région Île-de-France. «Nos alliés doivent sentir qu’eux aussi on les respecte», argue-t-elle.

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«Il va falloir s’élargir»

Selon elle, pour gagner l’élection présidentielle, la droite a besoin de «s’élargir» et de «rassembler très largement». Et c’est ce qu’elle souhaite faire en associant les partis alliés à cette désignation. Fera-t-elle cavalier seul en cas de désignation par l’UDI et les centristes et de défaite au congrès des Républicains ? Elle jure que non. «À la fin, il faut un seul et unique candidat», promet-elle, estimant que le candidat de la droite sera «au second tour» de l’élection présidentielle.

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Depuis plusieurs jours, d’autres personnalités de droite, comme Hervé Morin, se sont émues de la décision de LR de ne pas associer les autres formations politiques de droite et du centre à cette désignation. Ce matin, sur France Inter, Michel Barnier a dit que s’il respectait cette «règle du jeu», il aurait «préféré un vote plus ouvert, car il aurait donné une légitimité plus grande».



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