Hôtels, restaurants… Quand la fresque fait le mur


On l’a crue un temps oubliée, supplantée par le papier peint dont le come-back décomplexé s’est vu jusqu’au musée – en témoigne actuellement l’incursion du styliste britannique Paul Smith au musée Picasso, qui a rhabillé les cimaises avec des bandes de papiers aux motifs colorés et au kitsch assumé. Fallait-il pour autant déclarer la fresque morte et enterrée ? Bien sûr que non ! Loin des visions fantasmagoriques des murs du Privilège (l’ancien restaurant du Palace), dont s’est emparé Gérard Garouste en 1980, les décors peints s’imposent à nouveau dans les adresses les plus en vues de la capitale comme à l’étranger, sous l’impulsion d’une nouvelle garde d’artistes et d’architectes. Fresque végétale au Proper Hotel de Los Angeles, qui a confié son lobby à l’artiste Abel Macias, chic au Palazzo Daniele, un havre de paix et d’élégance en plein cœur des Pouilles, ou encore aquatique du côté de Tuba, un ancien club de plongée marseillais métamorphosé en hôtel, où sont intervenus Emmanuelle Luciani et son collectif Southway Studio : c’est ce que l’on appelle un véritable retour en grâce !

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