Gamekyo : [TEST] Les Schtroumpfs : Mission Malfeuille


Avec le retour en force (à sa mesure quoi) de Microids et de l’annonce en trombe de multiples adaptations, il était difficile de ne pas repenser aux heures sombres des ères 16/32/128 bits avec de petits projets développés à l’arrache pour tenter de gratter un maximum de sous à un public non renseigné. Mais l’époque a changé et quand le grand public passe une partie de sa vie à bouffer du free-to-play, il faut un minimum se retrousser les manches même pour plaire aux gosses, et Astérix & Obélix XXL3 montrait déjà la voie avec une expérience sympathique sans plus, mais déjà bien au-delà de la qualité de certaines adaptations dégueulasses dont on ne veut même plus se souvenir. On va d’ailleurs tirer le même bilan pour le retour des petits hommes bleus de Peyo.

Les choses ne démarraient pas si mal d’ailleurs car même en mettant de coté l’aspect graphique pas désagréable mais très random (notez que les vraies versions PS5/SX ne sont pas encore disponibles) et un doublage FR un peu angoissant pour les adultes, l’aventure se montrait assez attirante sans pour autant être d’une grande originalité. C’est même l’inverse. On a droit à quelques niveaux linéaires armé d’un appareil « tout en un » capable en premier lieu de nettoyer une sorte de maladie qui affecte la flore, et qui pourra au fil du temps vous offrir de nouvelles capacités comme planer ou foncer comme un bourrin. Le petit coté attirant vient de l’aspect aucunement prise de tête (un adulte défonce le jeu sans mourir même en difficile) et l’envie de fouiner un maximum pour obtenir tous les secrets, et à chaque retour au village bénéficier des matériaux pour améliorer l’efficacité de notre appareil auprès du Schtroumpf Bricoleur.

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Bref, c’est du platformer/action à l’ancienne qui ne cherche jamais à réinventer le fil à couper l’eau tiède et malgré quelques aléas comme des passages où la précision n’est pas très optimale, on aurait vraiment eu envie d’y passer un bien meilleur moment. Car ce n’est pas exactement le cas. Le problème est très simple ici : on a l’impression d’un jeu qui aurait les idées du quart d’un seul niveau de Mario Odyssey, mais étiré sur un jeu complet. C’est fou car ça ne dure qu’environ 6 heures et on a le temps de sérieusement sentir l’ennui tant c’est quasiment toujours la même chose. Le bestiaire est ultra réduit, il n’y a aucun boss, on a en gros 3 types de décors, il y a 4 Schtroumpfs jouables mais c’est inutile puisqu’ils se jouent de la même façon, et enfin chaque élément de gameplay est surexploité jusqu’à la moelle. Bref, ça aurait pu être pire, mais vu la matière première et le nombre de BD, tu mettais n’importe quel fan devant un carnet et il te livrait une centaine d’idées faciles à mettre en place pour apporter de la variété. Rien que des mini-jeux déjà…



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