faible mobilisation attendue ce samedi

La convergence des luttes se fait toujours attendre. Alors que les manifestations contre le passe sanitaire s’essoufflent après quinze semaines dans les rues, le gouvernement prévoit un samedi assez calme, malgré la reprise -en douceur- du mouvement des gilets jaunes en réaction à la hausse des prix du carburant. En tout, une soixantaine d’appels à manifester ont été repérés sur les réseaux sociaux, d’après une note du renseignement territorial que Le Parisien a consulté. Des chiffres «très inférieurs en nombre à celles des dernières semaines de contestation», d’après la même note.

Déclin

Si une majorité des Français est favorable à une prolongation éventuelle du passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, quelques irréductibles anti-passe continueront donc à défiler, avec notamment plusieurs cortèges à Paris dès 14 heures. D’autres sont prévus à Marseille, Lille, Lannion ou Amiens, d’après Le Parisien. Sophie Tissier, l’une des leaders de ce mouvement, a par exemple tweeté : «Tous dans la rue contre le coup d’État d’urgence permanent qui tue la démocratie.»

Aux côtés des anti-passe, quelques gilets jaunes devraient donc également manifester contre la hausse des prix de l’énergie, alors même que le gouvernement vient d’annoncer la distribution d’une «indemnité inflation» pour plus de la moitié des Français. Mais là encore, les rassemblements devraient être clairsemés. Dans sa note, le Renseignement estime que malgré «l’échec relatif» de la reprise des ronds-points jusque-là, «un nouvel appel est néanmoins lancé pour ce samedi 23 octobre». La note précise toutefois que cet appel est «peu diffusé à ce stade».

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La semaine dernière, les manifestations étaient déjà en très fort déclin, avec 40.000 personnes dans la rue contre plus de 200.000 au mois de juillet, au plus fort de la contestation.

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