Euronext – Les céréales baissent dans l’attente de pluies sud-américaines


Les prix du blé et du maïs continuaient de baisser vendredi à la mi-journée sur le marché européen, dans l’attente de pluies qui devraient soulager les cultures dans le sud du Brésil et en Argentine.

Dès jeudi, les cours s’étaient nettement repliés, tous produits confondus, dans un contexte de « détente sur le front du stress hydrique sur le continent sud-américain, conjugué au rapport du ministère américain de l’Agriculture (USDA) baissier et à des ventes notables de la part des fonds », a résumé le cabinet Agritel.

« La volatilité reste de mise et la correction peut être également jugée comme excessive, tout comme la hausse l’a été en son temps », souligne Agritel, en ajoutant que sur Euronext, la hausse de l’euro contribuait également au repli des cours.

Le Conseil international des céréales (International Grain Council, IGC) a révisé jeudi à la hausse son estimation de production mondiale de blé, à 781 millions de tonnes contre 777 affichés précédemment (et face à une estimation moins optimiste de l’USDA mercredi, à 778,6 millions). Cette nouvelle estimation de l’IGC est notamment due à l’ Australie, dont la production est revue en progression, à 35,5 millions contre 32 auparavant.

Concernant le maïs, l’IGC révise par contre la production mondiale en repli de 5 millions de tonnes, à 1,207 milliard, une prévision correspondant à celle de l’USDA. Cela est essentiellement dû au Brésil, qui passe de 117,4 à 112,9 millions de tonnes.

En Amérique du Sud, les estimations ne cessent d’être réajustées, rapporte le cabinet Inter-Courtage: la Bourse de Rosario, en Argentine, a révisé à 48 millions de tonnes la production de maïs, contre 56 précédemment (54 pour l’USDA), tandis qu’au Brésil, la production du grain jaune est désormais évaluée à 119,4 millions de tonnes, contre 124 millions auparavant.

Sur la scène internationale, l’Irak a acheté 150 000 tonnes de blé australien et l’Iran 240 000 tonnes de blé, probablement russe ou allemand. Le Japon a quant à lui acheté un peu plus de 107 000 tonnes de blé meunier américain ou canadien.

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Les analystes observaient que l’Algérie n’avait toujours pas décidé à qui elle achèterait sa prochaine cargaison de blé, l’origine française pouvant être concurrencée par l’Argentine.

Vers 12h45 (11h45 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre perdait 4,25 euros à 261,5 euros la tonne sur l’échéance de mars et 4,25 euros sur celle de mai à 259,5 euros la tonne, pour plus de 24 000 lots échangés.

Les prix du maïs étaient en hausse d’1,75 euro sur l’échéance de mars à 237,25 euros la tonne et de 1,25 euro sur celle de juin à 240 euros la tonne, pour un peu moins de 750 lots échangés.





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