«Congédier Noël, c’est congédier notre héritage européen»


TRIBUNE – Pour la candidate des Républicains à l’élection présidentielle, nier les racines chrétiennes de l’Europe s’apparente à une forme de «folie déconstructrice».

«Celui qui n’ose pas s’attaquer à ce qui est mauvais sait mal défendre ce qui est beau.» Ces mots de Robert Schuman, la France, qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne, devrait les faire siens. Car si Emmanuel Macron veut véritablement défendre le bel idéal européen, il lui faut d’abord s’attaquer à cette passion mauvaise de la déconstruction. Dernier exemple en date: la publication d’un guide écrit sous l’autorité de la commissaire européenne à l’Égalité, Helena Dalli, enjoignant notamment aux institutions européennes de ne plus faire mention des fêtes de Noël dans les documents officiels. Ainsi Noël ne serait pas «inclusif». Cette ineptie a suscité une large et légitime indignation. Elle est aussi la mienne.

C’est l’indignation d’une Européenne convaincue, pour qui l’Europe est d’abord une civilisation avant d’être une construction, une culture commune avant d’être un marché commun. Mais l’est-elle encore pour ceux qui aujourd’hui, à la Commission européenne, font le…

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