Chuck Close, géant de l’hyperréalisme en 1981



Impossible de ne pas être happé par ses immenses portraits plus vrais que nature. Dès les années 1960, aux antipodes de l’abstraction dominante, l’Américain Chuck Close (né en 1940) s’acharne à capturer sur de gigantesques formats les visages, en gros plans, de proches ou d’amis célèbres (Lou Reed, Philip Glass, Cindy Sherman…). Avec un hyperréalisme saisissant. Pourtant à y regarder de plus près, l’image se compose la plupart du temps de carrés colorés, de cercles peints ou même d’empreintes digitales que le peintre juxtapose patiemment. Un travail de titan qui repose sur la magie de l’illusion d’optique.

Dans ce reportage réalisé en 1981 par la chaîne CBS Sunday Morning, à l’occasion d’une rétrospective organisée par le Whitney Museum à New York, le peintre ouvre les portes de son vaste atelier et se confie sur son rapport à l’artificialité.

Décédé hier à l’âge de 81 ans, Chuck Close était paralysé depuis 1988 à la suite d’un AVC. Atteint d’une maladie neurodégénérative depuis 2015, la fin de sa carrière a également été entachée par des accusations de harcèlement sexuel en 2017 ; ce qui avait conduit la National Gallery de Washington à renoncer à une exposition prévue pour 2018.



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