Au MAMAC de Nice, l’exposition “Devenir fleur. Cosmogonies II” explore le langage des fleurs


1. Éloge de la fleur sauvage – parce que nous-mêmes, nous ne sommes pas parfaits

Co-commissaire de l’exposition avec Rébecca François, Hélène Guenin rappelle que les fleurs sont le « moteur indispensable de la vie : au cœur du monde végétal, elles produisent la nourriture que consomment humains, animaux et insectes et l’oxygène que nous respirons. » C’est pourquoi le tout premier chapitre du parcours du Mamac s’arrête sur des œuvres qui, tout simplement, nous parlent de la beauté des fleurs, et provoquent un certain enchantement. On ne se lasse pas des herbiers réalisés patiemment par Marinette Cueco (née en 1934), qui recueille les pétales de renoncules comme de précieux trésors, et les appose sur des feuilles de papier avec un soin d’orfèvre… Impossible aussi de ne pas être frappé par la beauté fragile des pétales épinglés au mur par Isa Barbier (née en 1945) en une constellation subtile, ou par l’histoire que raconte la Brésilienne Maria Thereza Alves (née en 1961) avec ses acryliques sur papier : celles-ci ont été réalisées avec des mauvaises herbes de son jardin, qu’elle a retrouvées (injustement !) arrachées et les a, pour leur redonner vie et splendeur, transformer en pinceaux sauvages.

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