
Mais tout cela n’était que la « Phase 1 », la Phase 2 étant maintenant une « diversification de la structure du capital des studios ». De quoi on parle là ? Tout simplement le fait que certains studios de Square Enix verront une partie de leurs parts vendus à des tiers, ce qui mettra donc en avant des financements conjoints, et du coup un partage des risques. La logique actuelle voudrait que les studios occidentaux soient les plus visés mais vu qu’il n’y a plus grand-chose à ce sujet dans l’organigramme de Square Enix, peut-être l’éditeur souhaite t-il un partage de certaines branches japonaises, ou tout simplement la création de nouveaux studios occidentaux, donc cette fois en partenariat avec d’autres géants de l’industrie (Tencent ? Sony ?). De quoi être raccord avec de récentes déclarations de l’éditeur sur sa volonté de créer/racheter de nouveaux studios.
Pour l’analyste financier David Gibson, la décision peut surprendre car généralement en lien avec la mauvaise situation économique d’une boîte qui cherche à rebondir, là où Square Enix s’affiche clairement dans le vert : après la vente de ses branches occidentales, Square Enix possédera un capital équivalent à 1,4 milliard de dollars, et aucune dette.
Vendre des parts de studios ou en créer d’autres en collaboration avec des tiers restent néanmoins excellent du point de vue des actionnaires : +11 % de la valeur boursière suite à cette annonce.