Amélie Nothomb, la «consécration» avec le prix Renaudot


LITTERATURE – Dans Premier sang, la romancière évoque pour la première fois son père, décédé au début du premier confinement.

Cela faisait plus d’une décennie qu’on chuchotait son nom chaque année, au moment des prix Goncourt et Renaudot. Encore l’année dernière, l’auteur aux 1000 chapeaux faisait figure de favorite dans le dernier carré du Goncourt, avant d’être dépassée par Hervé Le Tellier. Enfin voilà, c’est fait. Le nom d’Amélie Nothomb n’est plus un murmure mais un cri. Elle vient de remporter le prix Renaudot pour Premier sang (Albin Michel), son trentième roman, succédant au palmarès à Marie-Hélène Lafon.

Elle a été consacrée au 2e tour par 6 voix face à Anne Berest (2 voix) et à Abel Quentin (1), qui était l’autre favori du prix Renaudot. À l’annonce de son prix, Amélie Nothomb est arrivée bouleversée au restaurant Drouant, se trompant même de salle… et débarquant dans celle du Goncourt. S’y attendait-elle? «Pas du tout! C’est une consécration. Je crois que les jurés ont été touchés par le lien que j’avais avec mon père, qui était un personnage extraordinaire.»

À VOIR AUSSI – Amélie Nothomb «très heureuse»

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Source link

Lire aussi article :  -88% de remise sur le forfait de 5 ans