À Los Angeles, le street art en liberté



Peu d’endroits rassemblent autant d’œuvres de street art que le Downtown L.A. Arts District de l’iconique cité des anges. Plus de 100 fresques s’étalent dans cet ancien quartier industriel adoubé « Arts District » au milieu des années 1990 par des activistes locaux afin de le rendre plus attractif. Sans surprise, le quartier s’est embourgeoisé depuis, au grand dam de certains résidents, mais il a aussi attiré des street artistes de L.A. et d’ailleurs qui ont fait de ses rues, murs et parkings leur terrain de jeu.

Ce qu’il faut savoir

La plupart des œuvres visibles dans le Downtown L.A. (ou DTLA) Arts District furent créées illégalement. En effet, la ville instaura en 2003 un moratorium sur l’art urbain ; l’idée était essentiellement de réguler l’affichage commercial mais toutes les formes d’art mural furent interdites. En 2009 naquit alors le L.A. Freewalls Project, qui visait à former des partenariats privés entre street artistes et propriétaires d’immeubles de DTLA Arts District.

Shepard Fairey, connu du grand public pour son portrait mythique Hope de Barack Obama en 2008, fut le premier à participer au projet avec sa Peace Goddess à l’angle de East 3rd Street et Traction Avenue. D’autres pointures comme JR, RISK ou les jumeaux How and Nosm y participèrent aussi, et l’interdiction fut finalement levée en 2013.

Depuis, les œuvres se multiplient sur les murs de Los Angeles en général, et de DTLA Arts District en particulier. La plus grande concentration de fresques est visible autour du Container Yard, un ancien entrepôt dédié à l’art et à la création, mais aussi sur les murs des immeubles et magasins voisins, par exemple la Angel City Brewery. Au terme de vos errances artistiques, arrêtez-vous dans les galeries comme Art Share L.A., qui soutient les créateurs face à la gentrification rampante du quartier, ou encore à l’Arts District Co-op pour découvrir une foule de productions artisanales locales.

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