20% des enfants y ont déjà été confrontés selon une étude


Les jeunes filles sont les plus touchées par le harcèlement en ligne, selon l’association E-enfance.

Le cyberharcèlement existe dès le primaire et s’aggrave en général à partir du collège. Selon une étude réalisée par l’association e-Enfance et la Caisse d’Epargne, révélée par France Bleu , 20% des enfants âgés de 8 à 18 ans ont déjà été victimes de cyberharcèlement, dont 14% en primaire et 21% au collège. Les premières cibles sont des filles (51%), âgées de 13 ans en moyenne.

Les motifs du cyberharcèlement peuvent être multiples : 45% des jeunes interrogés évoquent en premier lieu la jalousie et la vengeance, puis les différences de goûts et de comportements (38%) et enfin les différences physiques et de tenue vestimentaire (36%). Face à ce risque accru, l’association estime qu’il est nécessaire de mettre en place un accompagnement concret des enfants.

Les enfants connectés très jeunes

C’est à 10 ans en moyenne qu’un enfant est équipé de son premier appareil numérique. Dans le cadre de cette étude, 63% des sondés ont déclaré être inscrits sur les réseaux sociaux, en particulier sur Snapchat, YouTube et Instagram. Près d’un enfant sur deux, dont deux sur cinq au primaire, déclare fréquenter les sites de jeux en réseau. Ils ne sont que 34% à avoir conscience du risque que peut représenter internet. Or 30% sont victimes de violences numériques : ils ont été choqués par des contenus rencontrés involontairement sur internet ou les réseaux sociaux.

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Des parents démunis

Toujours selon cette étude, 75% des parents pensent que leur enfant pourrait être victime de cyberharcèlement. Mais une très large majorité de parents, 83%, admet ne pas savoir pas exactement ce que font leurs enfants sur internet ou sur les réseaux sociaux. Si leur enfant subissait cette violence à distance, 81% des parents aimeraient de l’aide ou de l’information d’une association de protection des enfants et des adolescents sur Internet et 79% seraient favorables à un accompagnement psychologique.

Depuis le début de la crise sanitaire, qui a entraîné plusieurs périodes de confinement et de fermeture des établissements scolaires, les appels reçus sur net Écoute, au 3018, ont «quasiment doublé et les cas de cyberharcèlement ont augmenté de 57% en 2020», a indiqué à l’AFP en avril 2021, Justine Atlan, directrice générale de e-Enfance.

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